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La relation d/s
2 juillet 2020

J-6

Mademoiselle H, 
"Inscrire dans la durée et non dans le manque..."
Première scène. Je n'ai pas vraiment envie de la préparer. Par contre vous devrez me dire à chacune de vos venues le temps imparti de votre "séjour" à l'appartement. Un simple "bonjour monsieur" suffira à l'entrée. Puis vous irez vous tenir en attente contre un mur ou une bibliothèque selon ce que proposera l'appartement. Mademoiselle n'a pas besoin d'en savoir davantage. 
"ne pas savoir" est une clef ouvrant sur l'éducation de ma soumise. Ainsi positionnée, elle ne devra penser qu'à reprendre son souffle, à calmer son coeur, à se rendre disponible. 
Ce matin, je suis contrarié par l'inscription dans la durée, ressens du manque quant à l'articulation des heures, des jours, des nuits. Vous seriez là ce matin que probablement je vous laisserais contre la bibliothèque pour faire écho à mon "intranquilité". 
Cela pour vous faire entendre qu'il y a un lien très fort entre mon humeur et votre servitude. Elles vont de concert et se doivent d'en respecter l'accord, fut-il nerveux ou circonspect. 
Il n'est pas si simple de se détacher des contraintes et de leurs frustrations. Ne généralisez pas pour autant et sachez que je suis le premier contrarié quand mon âme ne parvient pas à "s'infinitiser" dans le temps. 
Je ne sais pas encore à qui revient la tâche de permettre à la relation de ne pas craindre son contexte? J'essaie de ne pas trop y penser (ce matin c'est raté!) tant que ma soumise ne m'aura pas dit qu'elle ne conçoit plus sa vie sans cette relation à son maître et vice versa. 
Si cela s'avérait vrai, il nous faudrait être très imaginatifs pour rendre joyeux ce qui là, ce matin, m'apparaît comme frustrant! 
Dire "nous verrons" me semble absurde ce matin. C'est un dicton d'amant, qui transpire une vision de l'idéal, à l'opposé de ce qui concerne notre rencontre. Bien sûr j'ignore encore comment vous parvenez à placer cette relation à l'intérieur de l'autre. Comme une rêverie je pense, fort justement. 
...............
En lisant votre-ma lettre ce matin, je regrette de ne pas vous avoir obligée à commenter ces "dires" . Là, vous les avez juste recopier pour les entendre davantage mais du coup il me manque vos impressions. Par impressions, j'entends non des commentaires mais un ressenti. 
Je sais que vous aurez peu de temps cette semaine avec tous vos "enfants" . Qu'il m'amuserait de vous voir en cette situation  même si pour ce faire je n'entrevois qu'une seule possibilité dont je tairais la forme pour vous intriguer un peu et faire fonctionner vos méninges...
Vous ne trouverez pas...Mais il m'amusera de lire toutes les pensées qui vous viendront pour que je sois présent sans que votre mari n'en puisse soupçonner le moins du monde la cause...
Sourire...
............
Je ne conçois pas l'idée d'avoir plusieurs soumises pour asseoir une forme de liberté. Vous l'avez peut-être déjà lu dans mes écrits mais ce mot de "liberté" me fait autant soupirer (euphémisme) que ceux qui se revendiquent athée...
Pourquoi les gens "pensent" au lieu d'écouter...S'ils savaient combien on se fout de ce qu'ils pensent tant ce serait miracle qu'ils pensent quelque chose qui n'a pas déjà été pensé, le pire revenant à  ceux qui croient que ce qu'ils disent est "leur"...
Bref j'ai cette impression que le mot de "liberté" ne rend absolument pas compte des enjeux d'une relation, d'une rencontre. Il est souvent synonyme de crainte ou de narcissisme et très rarement juste envers l'autre comme envers soi-même. 
Il appartiendra donc à ma soumise, pour pallier à ses absences et à son statut de femme mariée, de trouver comment servir au mieux la jouissance de son maître. 
Je sais que vous vous demandez souvent ce qu'il en est des autres femmes et que vous préférez vous en moraliser ( "je suis mariée, je baise avec mon mari, je ne peux rien dire quant à mon maître etc etc) plutôt que de faire passer par la soumise ces interrogations, de quitter le champs de la morale pour celui de l'imagination. 
Vous entendez? 
 
à plus tard tendre chienne
S.
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Commentaires
S
Monsieur, vous m'avez demandé si ma lecture avait été plaisante ! <br /> <br /> <br /> <br /> Le matin, à son réveil, votre petite salope retarde l'ouverture de Yahoo. <br /> <br /> <br /> <br /> Vous lire est un tel "enchantement ", elle y puise son énergie pour la journée. <br /> <br /> <br /> <br /> Vos approches, vos conseils, votre compréhension à son égard, vos doutes en tant que Maître, votre érudition emplissent l'âme de votre soumise, l'entrainent dans un monde inconnu.<br /> <br /> <br /> <br /> Inconnu, certes, mais que votre petite garce voudrait vivre intensément, sans se poser les questions morales sur le bien et le mal.<br /> <br /> <br /> <br /> N'en doutez pas Monsieur, votre petite chienne vit à vos côtés, jour après jour, nuit après nuit.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous êtes mon présent, oserais-je dire mon avenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Vous êtes, constamment, dans mes pensées, un retour en arrière m'est impossible. Combien de fois, souvenez-vous, vous ai-je supplié de ne pas m'abandonner, Monsieur. <br /> <br /> <br /> <br /> Un grand regret, pourtant, celui de ne pouvoir imprimer vos lettres. Les relis, sans cesse, les voudrais sur ma table de nuit, comme un recueil, un livre de chevet, un journal intime. <br /> <br /> <br /> <br /> Merci, d'avoir fait le choix d'un Maître, autre qu'un "homme de nuit" ... votre soumise n'y aurait pas consenti, elle vient de très loin et lâche prise peu à peu. <br /> <br /> <br /> <br /> Nullement besoin de connaître ce qui attend la petite pute, lors de ses visites à l'appartement, il lui suffit d'être avec son Maître ... à genoux, debout couché ... peu lui importe.<br /> <br /> <br /> <br /> Votre catin vous embrasse tendrement Monsieur.
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