7 juillet 2020
père du père
Mademoiselle H,
J'aime vous avoir fait jouir de deux trois phrases, ce qui prouve que ma salope est à l'écoute, met son âme à l'unisson de mon archet, exécute la partition sans penser, s'oublie totalement à elle-même, devient le corps de mon dit.
Je viens vers vous de plus en plus léger, n'ai même plus crainte de ce père qui aboie de plus en plus dans mes tripes, me met en demeure (sens propre et figuré!) à chaque jour qui passe d'y crever avant lui, m'ayant mis au monde uniquement pour alimenter sa vengeance contre son propre père qui l'avait abandonné.
Il y a une scène qui raconte mieux que moi sa lâcheté. Nous sommes à table, le grand-père a trop bu et entre deux coups de fourchette m'apostrophe "va chercher du vin dans la cave" dit-il avec virulence. Ce à quoi je réponds "non". Et là il déverse sa bile sur moi, me traite avec un mépris digne des plus grands tyrans. Je regarde mon père, pensant naïvement qu'il va intervenir...Il baisse les yeux, fuit mon regard. Je devais avoir 13, 14 ans je pense.
Si en plus je vous dis que j'ai eu une relation incestueuse avec sa mère qu'il adule, vous comprendrez quel objet de haine je suis pour lui...
Dernière en date il y a quelques jours : je raconte, je ne sais plus pourquoi, que Goethe plaçait le vin avant les femmes dans l'ordre de ses désirs. Et là évidemment le petit trait de haine (il ne peut pas s'en empêcher...) : "mais tu n'es pas Goethe"...
Sourire, vous voyez comme la mécanique est bien rodée, mais le pire mademoiselle c'est qu'il s'en défend, ne comprend pas mes colères puisque dit-il, il m'aime...
Non il ne m'aime pas, il s'aime un peu mieux lui-même par la vengeance qu'il opère sur son père par mon truchement.
Stop avec le pater.
L'amour c'est souvent ça : un meilleur regard sur soi tandis que l'on croit aimer l'autre...D'où les crises qui naissent dès que le petit narcisse est atteint...J'aime est très rarement un aimer l'autre...
Le choix de la relation d/s a rapport avec ça. Préférer l'altérité à l'amour...Se méfier du sentiment qui veut toujours se placer en premier dans la relation. Ah la tyrannie du sentiment! Apothéose au 19ème siècle avec son analogie préférée : l'amour sans la mort, ce n'est pas vraiment de l'amour"...Ben voyons...
............
J'ai oublié dans la liste une serviette de bain, du café dosette senseo bio, un plug anal (je plaisante...pour l'instant!) . Je vous avoue que ce petit objet m'intrigue et que, pour une raison que j'ignore, je préfère au collier qui me semble confondre soumise et esclave.Mais non, je n'en veux pas pour le moment. (vous avez eu peur, n'est-ce pas? Rires)
Donnez vous une fessée appuyée avec la main aujourd'hui. La main bien à plat. Je veux savoir comment vos fesses marquent, si dans trois jours je verrai la trace première de votre fidélité. Faites le en vous regardant bien dans le miroir. Ça donnera de la légèreté à ma journée qui n'en promet guère, repas de famille avec la tante et l'oncle qui en matière de justesse ne dépassent pas le 2/10...
Pas pu y échapper, hélas.
Le premier jour, ne cherchez pas à dire plus que "oui monsieur" ou "oui maître" si vous mouillez.
À plus tard ma petite pute.
S
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S